[Mirando Belaria] Face à sa machine à écrire.

Le soleil, les filles, la plage, les sorties, etc… Toutes ces activités sont le quotidien, ici, à Montpellier. Autant vous dire que les ragots sont bien présent dans cette région et pire encore ils sont considérés comme une tradition. Après des débuts difficiles, je commence à comprendre la mentalité du sud de la France qui est assez particulière. Mes coéquipiers n’ont pas attendu longtemps pour me donner un jolie petit surnom, dont je vais m’abstenir de vous en fait part. Je vous dirai juste qu’ils ont remarqué qu’avec les filles d’ici j’ai un peu de mal… Mais ils ne s’arrêtent pas là et n’hésite pas à m’afficher devant tout le monde, n’importe quand.

Face à cette conspiration qui s’est mise en place contre moi, j’ai décidé de me mettre en place un petit journal « pirate » pour raconter toutes les frasques de ces chers collègues comme ils disent ici. Tout restera dans les règles de l’art, mais je ne compte pas me laisser faire ! C’est de bonne guerre… Mon ouvrage s’intitulera : « Ola ! Qué Tal ? ». Dont d’ailleurs personne ne connaîtra le nom de l’auteur, du moins pas au départ… Ce journal ne concernera pas le plan sportif, mais le plan personnel, alors attention aux écarts de comportement ! Une fouine se cache dans le sud…

Ola ! Qué Tal : Loulou, un franc parlé qui ne peut que cacher un complexe…

Ma première investigation sera bien évidement sur l’homme phare de la région, vous l’aurez tous compris il s’agit du très controversé Président de Montpellier. Oui, oui, j’ai bien dis Président de Montpellier, car si vous l’écoutez parler il n’est pas influent dans le monde du football, mais dans toute la vie de cette ville… C’est un peu le roi ici, du moins c’est ce que m’ont dit mes coéquipiers. Pourtant j’ai toujours du mal à comprendre pourquoi une ville comme Montpellier rempli de jeune peut admirer un homme comme Loulou… A part peut-être pour son côté festif, car il n’est pas rare qu’il arrive sur les terrains d’entrainements après avoir bu un petit coup avec sa troupe de costards noirs. Car si vous ne le savez pas, il n’est jamais seul. J’ai donc posé la question à mon ami Demot, sur les raisons de tout ce cortège avec Loulou, il m’a simplement répondu : « Es-ce que tu as déjà vu un roi se déplacer sans sa cours ? »… C’est à ce moment-là que j’ai compris que cet homme cachait forcement quelque chose par son attitude.

Tout commence pour lui à Valence, le 29 Juillet 1943, fils d’un entrepreneur dans la branche des déchets. (Merci Wikipédia). Jusqu’ici pas de soucis, mais très vite il va prendre la forme qu’il a actuellement, ce qui va lui occasionner de nombreux tracas à l’école. Je ne vais cependant pas m’attarder sur ce point-là, car on m’a souvent dit qu’il n’est pas bon de se moquer des gens par rapport à leur physique. Mais je dois avouer qu’après ça je n’ai rien de plus à dire… Bon, les surnoms ne manquaient pas, les Bouboules et compagnie ont été un quotidien pour ce pauvre Loulou. Le pire cependant a été lorsque ses camarades de classes ont appris la profession de son père… Je vous laisse imaginer ce que les surnoms ont pu devenir.
Mais je ne pense pas que cette jeunesse difficile soit forcement à la base de cette grande gueule qu’il est devenu aujourd’hui avec son style de paysans. Les gens de la région, semble dire qu’il est naturel et qu’il représente bien la mentalité du sud. Je suis pourtant sûr qu’il met ce costume pour cacher quelque chose de sa personnalité. Je vais donc essayer cher lecteur de mener ma petite enquête pour voir ce qui se cache derrière ce fameux personnage, pardon ce Roi, le Roi Loulou.